Ce constat est à mettre en lien avec un côté blasé et insensible, qui s’explique par la routine ennuyeuse. La nuit est un moment propice à l’introspection, mais aussi à la mélancolie. Mais il se réapproprie le spleen, en s’en servant pour parler de sa propre vie et de son époque, et en insistant sur son aspect positif de déclencheur de style. /* paroles2chansons.com - Below Lyrics */ [Jazzy Bazz] Insomnie, je n'fais qu'un avec la nuit Les bruits de la ville en guise de symphonie Insomnie, tout commence après minuit J'ai pas peur de la mort, j'ai peur de l'agonie [Jazzy Bazz] On roulera dans Paris Lors de mes nuits d'insomnie Quand les rues sont vides On tenait un truc nouveau, pour nous en tout cas. J’ai proposé à Lonely Band : « Viens, on ne réécoute pas cette putain d’instru, tu passes à la maison dans 15 jours et on s’y met. })(); [Nekfeu] The members emanated from the music project Rap Contenders as well as support of many artists and groups. Alors, le rendez-vous est pris pour parler musique. var opts = { L’enjeu de l’écriture, c’est d’être toujours fidèle à soi-même. On a parcouru un petit chemin. Le Jazzy Bazz de 2012, il est mort et enterré. Les poèmes de cette section alternent entre rêverie agréable et mélancolie en revenant au monde réel. Au détour d’une phrase, il se fait appeler Monsieur Bazz par un jeune serveur, semble-t-il ravi de faire un sandwich au jambon de parme à son héros du verbe. On essaie de rester humbles. document.write('
');var c=function(){cf.showAsyncAd(opts)};if(typeof window.cf !== 'undefined')c();else{cf_async=!0;var r=document.createElement("script"),s=document.getElementsByTagName("script")[0];r.async=!0;r.src="//srv.clickfuse.com/showads/showad.js";r.readyState?r.onreadystatechange=function(){if("loaded"==r.readyState||"complete"==r.readyState)r.onreadystatechange=null,c()}:r.onload=c;s.parentNode.insertBefore(r,s)}; C’est déjà sympa ce qu’on a pu faire et vivre. adunit_id: 39383895, Le rap est très personnel, on parle beaucoup à la première personne. En bossant sur ton nouveau disque Nuit, t’es-tu rendu compte que tu arrivais à dire des choses que tu n’arrivais pas à dire par le passé ? Dans nos têtes, c’est que le début. The collective also includes three of his S-Crew: 2zer, Framal, and Mekra. Ce qui fait que tu ne comprends rien au thème de ce morceau à la première écoute, et après ça vient. adunit_id: 39383895, Chez beaucoup de gens qui créent, c’est récurrent. [Refrain : Jazzy Bazz] J’ai pris ma vie en main Dans la nuit, j’ai mis la ville en marche Seule la lune est restée immobile Le décor qui défile m’hypnotise J’ai pris ma vie en main Dans la nuit, j’ai mis la ville en marche Et les lignes défilent en silence, quand épuisé j’quitte le ciment Personne ici ne survit sans maille Les liens entre la création et la nuit sont nombreux. Et je ne sais pas pourquoi c’est une réalité chez beaucoup de gens qui créent. }; Voici la retranscription de cet entretien. Comme chez Baudelaire, le spleen est mis en tension avec un idéal. Jazzy Bazz insiste avant tout sur le temps qui passe : « la vie c’est passager », et plus particulièrement sur la suite logique, la mort : Dans cette dernière citation, il déplore le caractère éphémère de la vie, en faisant un parallèle avec les fleurs, dans la lignée du carpe diem (« cueille le jour ») d'Horace, invitant à profiter de l'instant présent. À deux reprises, il mentionne des « rimes », orientant son écriture vers la poésie. Il alterne d’ailleurs entre le « je » et le « nous », parlant aussi bien de son expérience personnelle que de celle de son groupe de potes. En peinture, j’aime beaucoup la nuit. L’école nous a poussés à accepter ce cadrage – qui est bon pour le corps hein, il faudrait se coucher à 22h et se lever à 6h – mais c’est aussi pour te donner cette habitude de la vie active, alors que c’est pile à un moment où tu voudrais profiter du calme, de la nuit avec tes potes, tranquille, sans voir le temps passer, sans avoir peur du réveil du lendemain. [Refrain : Jazzy Bazz] Insomnie, je n'fais qu'un avec la nuit Les bruits de la ville en guise de symphonie Insomnie, tout commence après minuit J'ai pas peur de la mort, j'ai peur de l'agonie [Pont : Jazzy Bazz] On roulera dans Paris Lors de mes nuits d'insomnie Quand les rues sont vides Les néons donnent à la ville des reflets d'incendie Cette prononciation a son importance, puisque c’est elle qui permet de comprendre le titre de l’EP dont est issu le morceau qui nous intéresse ici : Sur la route du 3.14, puisque 3,14 est le nombre Pi (Π) ; c’est pour Jazzy Bazz une autre manière de désigner Paris. Ce que je veux te dire, c’est qu’on ne s’enrichit pas. [Jazzy Bazz:] Insomnie, je n'fais qu'un avec la nuit Les bruits de la ville en guise de symphonie Insomnie, tout commence après minuit J'ai pas peur de la mort, j'ai peur de l'agonie On roulera dans Paris Lors de mes nuits d'insomnie Quand les rues sont vides Les néons donnent à la ville des reflets d'incendie On roulera dans Paris Et dans un bâillement avalerait le monde ; Ma cover, elle me fait penser à Magritte. Jazzy Bazz évoque ses émotions de manière plus directe, notamment en ce qui concerne la tristesse. J’ai un souvenir nocturne à te raconter, ça concerne le morceau « Sentiments » avec Lonely Band. C’est elle qui est désignée dans le titre du premier album du rappeur en 2016 : P-Town, la ville dont le nom commence par un P, prononcé « pi » en langue anglaise. Mon cas de figure, c’est que j’investis sur moi-même. Le spleen de Jazzy Bazz a-t-il encore quelque chose à voir avec le spleen de Baudelaire ?

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