CULTURE – Après l’épisode 1 consacré aux précurseurs qui ont donné de la visibilité et un début de reconnaissance aux musiques du continent en France, l’épisode 2 se concentre sur la scène sénégalaise, alors qu’explose le mbalax (écrit aussi mbalakh). Papis Samba : La capacité d’adaptation de cette musique est formidable. Même si la musique sénégalaise est riche de sa diversité, avec le reggae, le hip-hop, l’acoustique, la variété, la musique religieuse, ce que j’appelle dans mon ouvrage « l’hégémonie du mbalax » est réelle, depuis très longtemps et pour beaucoup de raisons. L’introduction de la kora, djembé, bougarabou, dans la musique moderne, comme l’a fait Ousmane Sow Huchard, vient de là. En 2005, elle enchaîne avec l'album Man Diarra, succès populaire également. Ils ont joué un grand rôle. Le monde est ainsi fait, il ne faut pas rester sur place ! D’ailleurs il n’y a pas de musique meilleure qu’une autre. Mais je tiens à dire que le mbalax n’est pas une « mauvaise musique ». Nous manquons aussi de studios performants, de belles émissions télévisées musicales…. PAM met en ligne sur sa chaîne Youtube un nouvel épisode de la série Paris c’est L’Afrique (1989, réal. Un rendez-vous culturel qui va mobiliser des dizaines de pays à travers le monde, sous le parrainage du Brésil. Elle gagne une renommée, notamment en interprétant avec Youssou N'Dour lors de concerts publics son succès, Seven Seconds[3]. Le Musée des civilisations noires (MCN) de Dakar, fermé depuis mars dernier, sera rouvert à partir du 6 décembre prochain, annonce sa direction générale... Sean Connery, premier comédien à avoir incarné James Bond au cinéma, est mort à l'âge de 90 ans aux Bahamas, dans son sommeil. Il a beaucoup travaillé pour cela. Quelles sont les perspectives d’avenir de la musique sénégalaise ? Le mbalax est l’un d’eux, mais c’est son nom qui est resté, pour désigner cette musique de fusion qui a modernisé la tradition. « Cette percée, explique-t-il, a permis une reconnaissance de la culture black et de l’existence black dans ce pays. La rythmique, que nous, sénégalais, nous comprenons, est bonne. Cette omniprésence est-elle un frein à la créativité, à l’évolution d’autres genres et donc de la musique sénégalaise en général ? Le déplacement de Youssou Ndour en Jamaïque s’inscrit dans le cadre du programme du Festival mondial des arts nègres de 2009 (Fesman) qui aura lieu à Dakar du 1er au 14 décembre. Le rythme a donné son nom à un genre qui s’est peu à peu forgé au cours des années 70, quand les orchestres sénégalais qui jouaient beaucoup d’afro-cubain ont commencé à y introduire des percussions et des rythmes typiquement sénégalais. A un certain moment c’était fréquent d’entendre des percussions, des tamas, dans leurs musiques mais cela se fait moins. On néglige souvent cet aspect. C’est trop sénégalo-sénégalais ! Il innove, comme le font les nigérians et les ghanéens. Il y a d’autres musiques que le mbalax, comme les musiques mandingue, sérère, qui ont participé au mouvement d’enracinent musical au Sénégal. Les sénégalais aiment trop les musiques endiablées ! Le mbalax, musique moderne, dans laquelle la tradition est très présente, avec des percussions telles que jouées actuellement, ne va jamais, il me semble, être bien diffusé internationalement. La réédition de plusieurs albums emblématiques de l’histoire du label, qui débute le 6 décembre prochain et s’étalera jusqu’en 2021, rend ainsi hommage au chemin parcouru, et fait ressurgir des trésors — célèbres ou plus confidentiels — qui constituent la Syllart Pearl Collection. L’une en short-dossard-crampons, l’autre en costard. Ce que fait un chorégraphe, un cinéaste, un artiste peintre, un sculpteur, peut inspirer un musicien. Papis Samba : Certes, et c’est une tendance mondiale. Il témoigne de l’évolution des musiques africaines (qui en trente ans ont trouvé leurs propres compromis originaux entre influences étrangères et héritage traditionnel), et laisse aussi place à des réflexions sur les rapports Nord-Sud qui, trente ans plus tard, sont toujours pertinentes. Le mbalax se nourrit-il d’autres influences musicales, se modernise-t-il ? Pape Diouf est très bien. Pour le reste, celui qui est déjà bien connu à l’international l’explique clairement dans le film, il préfère vivre à Dakar, où il trouve son inspiration et où vivent ses parents, eux aussi interviewés dans le documentaire. Depuis c’est comme si elle se cherchait. Papis Samba : C’est bien après, dans les années 80. La musique mandingue, depuis bien avant les indépendances, se jouait aussi, mais restait en marge des courants musicaux. Son registre initial est le mbalax, un style rythmique sénégalais associant les percussions du sabar et le tam-tam. Certaines recherches en musiques électroniques vont dans ce sens (Ibaaku par exemple)…. Un concert au Bataclan, à Paris, en 2006 est repris en partie par des titres enregistrés en public dans un album en 2008, Bataclan Café[6]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Malheureusement, les gens ne voient pas cela et disent souvent que le mbalax ne change pas, ce qui est faux.
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