Il existe un grand nombre d'ours fictifs inventés dans des histoires pour les enfants, aussi bien en littérature qu'en film ou en série d'animation. L'animal y est réputé descendre sur terre et donner ses cadeaux aux humains qui l'accueillent, avant de retourner dans son univers divin[41]. Il semble que l'ésotérisme islamique ait attribué à l'ours une image d'animal « vil et répugnant »[41]. Dans les Alpes, plusieurs montagnes lui rendent hommage comme le pic de l'Ours dans le massif de l'Esterel, le mont Ours entre Sospel et Menton ou encore le mont Orsiera (2 878 m, dans les Alpes cottiennes)[235]. À cause de leur apparence de fantôme, les ours Kermode, ou « spirit bears », tiennent une place importante dans la mythologie des Amérindiens de la région de Colombie-Britannique[188]. Tu seras une de ces bêtes sauvages qui peuplent la forêt et que je me plais à percer de mes flèches ! Mais Héra (Junon) ne voulait pas en rester là et fit appel à Océan et Thétys pour que jamais l'animal, devenu constellation, ne se repose sous l'horizon ni même ne se baigne dans les eaux de la mer. Un autre conte de Grimm, Blanche-Neige et Rose-Rouge, met en scène deux filles qui rencontrent un ours effrayant capable de parler et l'invitent ponctuellement dans leur logis. Un thème prééminent dans la mythologie amérindienne est celui de l'ours métamorphe et ancêtre, souvent en mesure de retirer sa peau afin de prendre une forme humaine, et d'épouser des femmes sous cette apparence. Le nom de l'ours semble avoir été frappé très tôt d'un tabou[228], par respect avec sa symbolique et sa fonction, ce qui a conduit à utiliser toutes sortes de métaphores pour le désigner[229], c'est ainsi que les termes dérivés du germanique, comme björn en suédois et Bear en anglais, sont issus d'un mot signifiant « brun », que les termes slaves comme Medved signifient « le mangeur de miel », que le letton et le lituanien le désignent comme « le lécheur »[227] et que l'on retrouve de nombreux noms imagés chez les Sibériens, les Lapons, et en Amérique du Nord[230]. L'ours est un animal anthropomorphe, qui peut facilement se tenir debout, dressé sur ses pattes postérieures[213]. La capitale allemande décerne chaque année l'ours d'or du meilleur film, qui est la plus prestigieuse récompense décernée lors du Festival de Berlin, organisé depuis 1951. Le hittite ḫartagga-, nom donné à un monstre ou un prédateur, est également comparable[226],[227]. L'ours est aussi au centre de chasses rituelles. Il est ainsi élevé durant trois ou quatre ans où il devient un membre à part entière du clan, puis sacrifié, avant que sa chair ne soit consommée lors d'un banquet[149]. Avant l'arrivée des colons européens dans les Amériques, les premières nations amérindiennes étaient depuis longtemps en contact avec l'ours. et examinèrent les ours, et les ours, toujours assis à leur place, toisaient les loups. Un certain nombre d'ours fictifs ont vu leurs aventures acquérir une diffusion internationale, tel Winnie l'ourson, devenu une star des produits dérivés pour les jeunes enfants. L’ours porte les bagages de saint Amand dans une miniature de la Vie de saint Amand, vers 1160. Dans l'iconographie chrétienne, le diable possède souvent les pieds, le mufle et le pelage d'un ours[87], et prend la forme de l'animal dans les rêves des saints, des rois et des moines[88]. On connaît quelques modelages d'argile provenant de République tchèque (site de Dolní Věstonice). L'ours resta un animal royal jusqu'au XIIe siècle environ, mais quelques traces de cet ancien statut subsistèrent plus longtemps, ainsi, une tradition féodale se maintint jusqu'à la fin du Moyen Âge et le début de l'époque contemporaine dans quelques vallées alpines : il s'agissait pour les villageois d'offrir plusieurs pattes d'ours en redevance à leur seigneur[98]. Pâris, héros de la guerre de Troie, a lui aussi été allaité par une ourse[35]. L'ours est aussi le symbole de Berlin, et se retrouve sur toutes sortes d'objets d'art. Vers 1670, les chasseurs d'ours lapons se revêtaient d'une peau de cet animal avant de partir chasser[135]. Les chasses rituelles s'accompagnent de pratiques chamaniques animistes où, comme chez les Indiens d'Amérique, l'ours est considéré comme un ancêtre du clan et invité dans les villages au terme de son hivernation, paré et honoré, glorifié et vénéré, il est fêté et ressuscite chaque année. Ce site est dédié au faucon crécerelle, petit rapace diurne présent en Europe, Afrique et Asie ; se distinguant avec son vol stationnaire qu’il pratique pendant sa chasse et son chant caractéristique « kik-kik-kik » qui lui a valu son nom. L'image anthropomorphe de l'ours qui sort de sa caverne au printemps, se dresse sur ses pattes et regarde face à lui, peut apparaître comme maternelle, nourricière, protectrice et initiatrice[215]. Celle-ci l'entraîna jusqu'au palais du roi-loup, où elle l'attendait dressée devant lui. Bjarki (« le petit ours ») est transformé par sa belle-mère et Bodvar se voit affublé de pieds d'ours pour avoir mangé la viande de l'arrière-train d'un ours injustement abattu. Un autre racontent l'histoire de trois frères partis chasser une ourse. L'histoire de Pierre de Béarn rapportée par les chroniques de Jean Froissart conte sa lutte sans pitié contre un ours gigantesque. Le porc et le singe souffrent d'une très mauvaise réputation dans l'Europe chrétienne. Saint Arige porté en terre, peinture murale de l’église d’Auron datant de la première moitié du XVe siècle. Bon nombre de ces ethnies pensent qu'un homme tué par un ours se transforme lui-même en ours[153], et écartent les femmes de leurs rites, par exemple en leur interdisant la consommation de chair d'ours[163].

Salaire Influenceur Par Mois, Redonner Confiance à Un Homme Blessé, Agora Paces Lyon Avis, Bijouterie Paris Marais, Conseil En Ingénierie, Ruchette 6 Cadres Occasion, Citation Livre Avant Toi, Citation Série The 100, Protocole Ip Définition Simple, Pierre Chareau Art Deco, Tu Veux Ou Tu Veux Pas Pub, Aramis Muret Avis,