Elles ne sont pas licites [en tant qu’épouses] pour eux, et eux non plus ne sont pas licites [en tant qu’époux] pour elles. Il faudrait tenir  compte du fait que cette prescription avait tout son sens à  l’époque où, faudrait t-il le rappeler, les polythéistes (al mouchrikine) s’étaient engagés dans une guerre sans merci contre les croyants  musulmans. Cette position exprime sans détour le fort sentiment de discrimination religieuse propre à l’Islam tout comme l’infériorisation de la femme juridiquement instaurée par le Droit islamique. Cette brève Analyse contextuelle situe donc notre v10 dans les suites immédiates de l’exil forcé, dit Hégire, des musulmans vers Médine. Que dire des personnes de culture musulmane qui se marient entre eux et qui dans certains cas ne partagent comme héritage religieux que le nom de famille  et certaines traditions culturelles festives ? En se mariant avec les esclaves,  malgré leur situation de précarité sociale, l’islam incitait les musulmans à évaluer les personnes au-delà de leur statut social et, de là, à rééquilibrer les disparités voulues par le système ethnico tribal de l’époque. Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise. 2- le mariage doit être basé sur la qualité de comportement et non sur la religion. C’est ainsi que le prophète refusa  de remettre les femmes exilées au clan de l’ennemi, tandis que l’accord fut maintenu pour les hommes. [19] La locution « Gens du Livre » a plusieurs significations dans le Coran en fonction des contextes, mais s’agissant du mariage nous avons clairement mis en évidence que l’argument de l’interdiction est la séparation nécessaire entre monothéisme et polythéisme. Contrairement donc à ce que l’Exégèse et ses traductions affirment, ce segment n’interdit pas le mariage avec les incroyants,[9] mais bien avec les « polythéistes » dits ici kuffâr, conformément à S2.V221 donc. Et rendez-leur ce qu’ils ont dépensé (comme mahr). Le mariage est un acte grave et nécessaire, il peut renforcer la foi comme l’affaiblir. L’exégète Ibn Kathir commence son commentaire sur ce verset, par définir « les polythéistes »  en précisant qu’il s’agissait des personnes appartenant à ceux qui adoraient les idoles (abadatou al assnam)[3]. [22] Sur ce point essentiel soulignant la différence entre le paradigme Coran et le paradigme Islam, voir : Le Coran et l’Islam. S’agissait-il de  ceux qui venaient uniquement d’embrasser l’islam ? S37.V101-112 ; S22.V34-37, L’obligation du Pèlerinage, al Hajj, selon le Coran et en Islam, Le rituel du Pèlerinage selon le Coran et l’Islam, Égalité homme femme selon le Coran et en Islam. Il y a dans le Coran, un seul verset qui parle de ce sujet de façon évidente. Cependant, cette protection doit être reconsidérée : « et ne maintenez pas de force la protection/‘iṣam des femmes polythéistes/kawâfir», deux possibilités sont alors envisagées : -a) Soit comme l’indique le segment « réclamez ce que vous avez dépensé [c’est-à-dire le douaire nuptial/ajr] » ce sont des femmes polythéistes que les musulmans avaient épousées et qui avaient émigré à Médine comme l’indique la notion de  « protection/‘iṣam ». Ce principe d’égalité est de même clairement maintenu au niveau plus intime des sentiments : « quand bien même vous enchanterait-elle » et « quand bien même vous enchanterait-il ». La position de l’Islam est connue et  répétée à l’envi, elle a ses raisons d’être, nous allons les rappeler. Âyat al–kursî – Le verset du Trône doit-il descendre de son piédestal ? Le verset référent est le suivant : « Et n’épousez pas les femmes associatrices/al–mushrikât tant qu’elles n’auront pas la foi, et certes, une esclave croyante vaut mieux qu’une associatrice, même si elle vous enchante. Le verset fut donc révélé afin d’empêcher  l’extradition des femmes qui s’étaient converties à l’islam et afin de ne pas les exposer aux représailles de leurs familles respectives. L’invocation prononcée avant le rapport sexuel avec sa femme. Du reste, dans le Coran le pluriel brisé kuffâr qualifie dans la grande majorité des cas lesdits polythéistes. Cette formulation indique qu’il s’agit de musulmanes mariées avec des polythéistes et il est donc rappelé qu’elles ne peuvent être épouses de polythéistes, et réciproquement, et ceci conformément à ce qui avait déjà été antérieurement révélé à ce sujet en S2.V221. En ces conditions d’égalité parfaite, l’on ne voit guère comment le Coran pourrait proclamer en un autre verset que les hommes auraient des possibilités en matière de mariage que les femmes n’auraient pas ! Or le contexte de révélation de ce verset et son sens général sont très loin du cas du mariage avec les non musulmans. En effet, quand on parcourt les différents commentaires coraniques classiques, on est assez étonnés de constater qu’à travers un consensus établi, cette notion de « croyants et croyantes » a été perçue différemment  selon qu’il s’agissait d’hommes musulmans ou de femmes musulmanes. [2] Il est ainsi régulièrement soutenu que l’homme est en mesure de protéger sa religion et de la transmettre à ses enfants alors que la femme est jugée trop faible pour pouvoir faire de même. Le verset en question stipule donc qu’il est permis aux hommes musulmans et aux femmes musulmanes de contracter mariage avec des croyants (mou’minine) et de s’abstenir d’épouser des polythéistes (mouchrikine). Dans l'islam, Le mariage mixte est toléré entre un homme musulman et une femme non musulmane, pourvu qu’elle appartienne à une religion du Livre, le mariage mixte est absolument illicite en ce qui concerne les femmes musulmanes et des hommes non-musulmans.

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