L’importance accordée à cet oiseau se lit dans la place que tiennent les périphrases : la première, occupe tout le second hémistiche du vers 2, la seconde. Le poème se présente comme une scène de vie en mer. Mais la dernière strophe nous invite à une relecture du texte puisqu’elle explicite une analogie entre l’oiseau et le poète. L’action, mise en valeur par l’enjambement, prend un caractère subit et brutal. Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité. L’eau est également rappelée par l’allitération en liquides [ prennent, albatros, mers, indolents, navire, glissant, gouffres, amers ]. Le jugement le condamne à une forte amende et il entraîne la censure de six poèmes jugée immoraux. Baudelaire nous montre ainsi une inadaptation à une existence sociale où dominent la médiocrité, la vulgarité, l’utilitarisme et la bassesse suscite la moquerie et le rejet des hommes. Cette strophe se fait remarquer par la caractérisation de l’albatros. L’épithète « vastes » souligne certes l’envergure exceptionnelle de cet oiseau mais, par hypallage (oiseau des vastes mers) elle peut aussi suggérer sa symbiose avec l’immensité des espaces qu’il parcourt. La haute mer s’impose d’emblée par le jeu des rimes aux vers 2 et 4 : oiseaux des mers / gouffres amers. Tout comme l’oiseau, le poète est incapable de s’adapter aux réalités de la vie ordinaire et un sentiment constant d’exclusion l’habite. , qui connote le calme et la complicité de l'oiseau, met en évidence l'injustice du sort que lui réservent, . L’oiseau est donc promis à une souffrance déjà suggérée au vers 2. On relève l’emploi de nombreux termes dévalorisants pour qualifier l’oiseau lorsqu’il est sur le sol : « maladroits et honteux », « piteusement », « comme des avirons », « traîner », « comique et laid », « l’infirme », « gauche et veule ». Baudelaire subit un procès retentissant pour « offense à la morale et aux bonnes mœurs ». Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. Deuxième poème de la section « Spleen et idéal » Ce texte dresse le portrait d’un poète nouveau, le poète-albatros. Introduction : Poème composé de quatre quatrains, alexandrins. L’évocation du lieu répond à une structure très nette : plan d’ensemble dans le premier quatrain avec les albatros qui suivent le navire, plan rapproché dans le deuxième quatrain – un albatros se retrouve cette fois sur les planches −,  confrontation de l’oiseau et des marins dans le troisième quatrain. Est-ce pour mieux accentuer le déchirement du poète entre ses deux vies : celle de la réalité et celle de l’idéal . Les verbes d’action qui qualifient le poète (« hante la tempête » « se rit de l’archer ») s’opposent aux termes péjoratifs des deux derniers vers : « exilé », « au milieu des huées », « l’empêchent ». Il annonce ainsi le poète maudit de la fin du XIXe siècle. Le poème est basé sur un principe de comparaison : l’oiseau est le poète, le poète est l’oiseau. Mais ne pouvant vivre toujours dans les nuées, le poète doit redescendre sur terre et le prix à payer est lourd. / Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! Premiers cités, les marins sont peu décrits ; l’accent est mis sur une communauté : Connaissant la comparaison entre l’albatros et le poète, une lecture éclairée nous permet de comprendre un thème traditionnel à Baudelaire : la solitude de l’homme de génie au milieu de la foule (, L’importance accordée à cet oiseau se lit dans la place que tiennent les périphrases : la première. L’anecdote précédente montre donc sa dualité. Il a recours à une image très suggestive pour dépeindre sa propre condition dans une société qui l'ignore complètement. Baudelaire subit un procès retentissant pour « offense à la morale et aux bonnes mœurs ». L'albatros est désigné par des périphrases, (v. 2 : « vastes oiseaux des mers » ; v. 3 : « indolents compagnons de voyage »). Bienvenue sur ce site de ressources littéraires pour les élèves de lycée dirigé par Julien Strycharek, professeur de français. Le motif de cette capture, pour s’amuser, témoigne de la cruauté des marins qui s’exerce fréquemment, ce que rappelle l’adverbe souvent. Le temps présent donne une valeur générale à cette anecdote. Il est victime de, La correspondance entre l’homme et l’animal s’établit aussi par l’ambiguïté des termes. Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité. J'ai étudié ce poème avec mes élèves, je leur conseillerai de se référer à votre étude pour leurs révisions. L’importance accordée à cet oiseau se lit dans la place que tiennent les périphrases : la première  (« vastes oiseaux des mers ») occupe tout le second hémistiche du vers 2, la seconde (« indolents compagnons de voyage ») neuf syllabes du vers 3. Les trois premières strophes nous font donc part d’une anecdote qui met en scène la cruauté des hommes vis-à-vis des oiseaux. MERCI BCPPPP cava m'aider pr loral maintenu !!!! Une hypallage : c'est une figure qui consiste à attribuer à certains mots d’une phrase ce qui convient logiquement à d’autres mots de la même phrase. Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous : Analyse Linéaire - "Alchimie de la Douleur", Séquence 2 - "De la laideur et de la sottise il fera naître un nouveau genre d'enchantements". Baudelaire nous livre donc ici le portrait d’un poète déchiré entre la grandeur et la souffrance, entre spleen et idéal. Le tragique de sa condition se lit constamment dans le rappel de sa grandeur passée opposée à sa misère présente : Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !

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